Quels sont les responsables d’une baisse immunitaire ?
Le télétravail n’est pas sans incidences sur notre organisme. Qui aurait imaginé un freelance travailler chez lui avec 17°C dans un pays développé comme la France ? Nos conditions de vie n’ont décidément pas l’air de s’améliorer.…
Vous êtes tous les jours fatigués, vos traits sont tirés et l’enthousiasme se fait rare. Vous êtes irritables pour un rien. Vous enchaînez les rhumes, états grippaux à n’en plus finir… La moindre blessure met un temps fou à cicatriser et vous maudissez la pollution et même Mère Nature, qui ose vous infliger une multitude d’allergies qui apparaissent et disparaissent brutalement… sans l’aube d’une solution immédiate ! Les pharmaciens se frottent les mains ainsi que les commerçants d'”alicaments”, ces aliments-médicaments toujours chers mais rarement efficaces. Face à ces agressions qui ne cessent d’augmenter et de s’aggraver, une chose est certaine : à moins d’être atteint d’une maladie immunodépressive, votre système immunitaire est en baisse. Il va falloir agir et vite !
C’est quoi le système immunitaire ?
Le système immunitaire est notre défense naturelle, il nous immunise, c’est à dire qu’il nous défend contre les agents externes qui tentent d’infecter notre corps. Il se compose d’un réseau de cellules, de tissus et d’organes qui travaillent ensemble pour protéger notre corps. Les cellules protectrices s’appellent les leucocytes (les globules blancs). Leur rôle est d’attaquer ces organismes qui nous rendent malades. Ces cellules se trouvent dans les « organes lymphatiques » qui sont :
- La moelle osseuse et le thymus, qui produisent les cellules immunitaires (les lymphocytes).
- La rate, les ganglions lymphatiques, les amygdales et les amas de cellules lymphoïdes, situés sur les muqueuses des voies digestives, respiratoires, génitales et urinaires.
La rapidité d’action des défenses immunitaires est extrêmement importante.
Le système cardiovasculaire est la seule voie de passage qui relie les organes lymphoïdes. Bien qu’on ne puisse encore en expliquer tous les mécanismes, on sait aujourd’hui qu’il existe d’importantes interactions entre le système immunitaire, le système nerveux et le système endocrinien. Certaines sécrétions des cellules immunitaires sont comparables à des hormones sécrétées par les glandes endocrines, et les organes lymphoïdes possèdent des récepteurs pour des messages nerveux et hormonaux.
Diminution des globules blancs ou leucopénie
Quand le taux de globules blancs (leucocytes) est bas, nous avons affaire avec une leucopénie.
La leucopénie est une diminution du nombre des globules blancs qui circulent dans le sang (< 4000/μL ou Unité par Litre).
Il existe plusieurs types de globules blancs. Leucocytes mononucléaires (cellules à un seul noyau) :
- monocytes
- lymphocytes (qui ne représentant que 20 à 40% du total des leucocytes)
- granulocytes

Leucocytes polynucléaires, cellules à plusieurs noyaux :
- les éosinophiles
- les basophiles
- les neutrophiles
Notez que le nombre total de lymphocytes < 1000/μL chez l’adulte, ce n’est pas forcément le marqueur d’une diminution du nombre de leucocytes.
Une diminution totale des leucocytes est le signe inquiétant d’une agression qui vient de l’extérieur. Le système immunitaire devenant déficient, vous devenez plus sensible aux infections d’origine bactérienne, virale, parasitaire ou issues de la prolifération de champignons. En plus de la fatigue, des troubles de l’humeur, des états grippaux “ordinaires” peuvent subvenir, des inflammations de l’estomac, des intestins, etc.
Diminution des globules blancs ou neutropénie
La neutropénie est une diminution du nombre de neutrophiles circulants à < 1500/μL chez les gens de peau blanche et < 1200/μL chez un patient de peau noire. Les neutrophiles sont produits uniquement dans la moelle osseuse. La neutropénie intervient lorsque la moelle osseuse ne produit plus assez de neutrophiles, et/ou quand ils sont détruits prématurément. Ses conséquences sont plus graves lorsqu’elle est accompagnée d’une monocytopénie et d’une lymphopénie. Une neutropénie peut avoir une origine infectieuse, médicamenteuse, toxique, post-chimiothérapie/radiothérapie, congénitale ou une maladie du système immunitaire comme le VIH.
Les facteurs de risque
Dans les cas plus sévères de baisse du système immunitaire, on peut observer de la fièvre, des enflures au niveau des ganglions, des pneumonies, des thrombocytopénies (quantité anormales de plaquette sanguine), ou encore des abcès hépatiques. Outre des maladies chroniques, de nombreux facteurs de la vie courante peuvent provoquer une baisse du système immunitaire : le stress, le burnout, la vie sédentaire, une alimentation déséquilibrée, une sous-alimentation, la malbouffe ou encore la pollution aux nano particules en suspension dans l’air.
Les conseils ordinairement proposés par les médias
Généralement, les médias “mainstream”, qui sont désormais et dans la majorité des cas des commentateurs dont l’unique source d’information est l’AFP, prodiguent les conseils suivant :
“Il est important d’avoir une alimentation variée et équilibrée tout au long de l’année, et de consommer beaucoup de fruits, de légumes, de protéines maigres, et peu de sucre, de graisses et d’alcool. Les agrumes regorgent de bienfaits, alors n’oubliez pas de manger des oranges, des mandarines, des papayes, des raisins, des tomates… Et d’acheter des complémentaires alimentaires ! Pensez aussi à vous faire vacciner !”
Effectivement, les vitamines sont étroitement liées à la production des cellules de la moelle osseuse. Vous avez également sans doute entendu parler des “alicaments”, de traitements à base de cytokines, protéine régulant l’activité cellulaire… Petit problème et pas des moindres : notre alimentation de masse ne cesse de s’appauvrir en valeur nutritive, sans parler des pesticides, OGM et produits chimiques divers et variés utilisés dans l’agro-alimentaire. Comparez une tomate produite localement par un petit agriculteur à celle de l’agriculture intensive : l’usine agricole délivre un produit fade, sans parfum, gorgé d’eau mais parfaitement mise en valeur dans les hypermarchés et superettes…
La nourriture “BIO” est certainement plus fiable quant à ses diverses propriétés visuelles, tactiles, gustatives et nutritives, mais l’industrie agro-alimentaire et la pollution atmosphérique ne la rendent pas moins potentiellement polluée. Le constat est sans appel : en 2022, notre santé est le résultat de l’effondrement du système écologique de notre planète provoqué par la doctrine de la croissance infinie.
Quelques conseils de bon sens
Face aux grands médias “mainstream” qui, nous le savons tous, ont été investi par de grands groupes industriels, d’autres sources d’information alternative ont émergé. Il existe des solutions gratuites et faciles à mettre en oeuvre pour préserver sa santé. Il s’agit de praticiens de médecines douces, de médecine asiatique, d’herboristes, de jardiniers amateurs et de scientifiques indépendants (il en reste !). Leurs analyses et leurs recommandations sont accessibles dans certaines librairies, sur internet et dans tout un ensemble divers et varié de supports (newsletters, papiers à tirages limités, conférences etc.). Au prix d’un petit effort de recherche, c’est la découverte de tout un monde naturel de soins qui s’offre à vous, et qui relève souvent du bon sens.
Toussez, crachez : ç’est bon pour la santé !
Ce n’est pas par crasse que dans certaines cultures, cracher par terre est un véritable rituel. Cracher, c’est avant tout expulser des intrus dangereux pour l’organisme. Tousser et se moucher a la même fonction. Le réflexe de la toux et de l’éternuement expulsent les micro-organismes des voies respiratoires. Evidemment, toujours tousser dans son coude et cracher dans un mouchoir jetable (recyclable).
Laissez la fièvre attaquer la première
Dans les hôpitaux aujourd’hui, on distribue du paracétamol (Dolipran, Dafalgan etc.) comme des M&Ms. La cible : la fièvre, jugée fort inconfortable et dont l’issue parait trop incertaine pour les impatients patients et des médecins trop proches des laboratoires. La fièvre n’est pourtant pas l’ennemi, bien au contraire : c’est un autre mécanisme de défense heureusement présent dans les premiers stades d’une infection. Son rôle est d’accélérer les réactions immunitaires. Beaucoup de gens ignorent que la température corporelle normale se situe entre 36 et 37,2°C. Au dessus de 37,5°C, les cellules agissent plus rapidement tandis que les germes se reproduisent moins rapidement. D’où l’intelligence de se faire suer à grosses gouttes lors d’une infection, par exemple en s’emmitouflant chaudement au lit ou au fauteuil.
Ne pas céder à l’hyper-hygiène
La “SHA mania” ou utilisation excessive des Solutions Hydro Alcooliques vendues un peu partout, surtout depuis la crise sanitaire, a révélé la dangerosité de l’hyper-hygiène. Leur utilisation trop fréquente détruit votre flore cutanée et facilite l’absorption dans votre corps du bisphénol A, reconnu comme étant cancérigène. De très nombreuses réactions allergiques et l’apparition de plaques sur la peau ont été constatées sur de nombreux adeptes de ces gels qui ne valent pas l’efficacité, le faible coût et l’innocuité du vrai savon. Une étude montre même que ces solutions hydro-alcooliques seraient la cause de la dégradation du sperme et favoriseraient les fausses couches, l’obésité et certains cancers.
Il faut se rappeler cette chose toute simple : la peau et les muqueuses sont les premières barrières naturelles auxquelles se buttent les agresseurs extérieurs. La peau est le plus grand organe du corps par sa surface et offre une protection incroyable contre les infections. En plus de constituer une interface physique entre l’environnement et nos systèmes vitaux, elle offre un milieu hostile aux microbes : sa surface est légèrement acide avec un PH de 7 sur une échelle de 0 (basique ou alcalin) à 14 (acide) et plutôt sèche, et elle est couverte de bactéries bénéfiques. Cela explique pourquoi l’hygiène excessive est en réalité dangereuse pour la santé. Il suffirait que les médias cessent de promouvoir l’industrie de la beauté hyper-hygiénique pour que les défenses encore méconnues de notre système immunitaire puissent opérer normalement.
Ce qui est bon pour vous vient de l’usine Nature
À boire : décoctions d’écorces d’arbres aux propriétés chimiques naturelles qui renforcent l’immunité : fongicides, virucides, anti parasitaires… Tisanes reposantes, thés tonifiants et anti oxydants, smoothies et jus riches en fruits, fruits et légumes pressés sois même… Il est important de retrouver la notion d’effort, de ne plus être infantilisé et de reprendre sa santé en main.
À manger : fruits et légumes de (vrais) marchés, aliments labellisés bio, aliments achetés directement à un producteur ou par une petite AMAP, aliments locaux et saisonniers… Diminuer fortement la consommation de “produits alimentaires ” industriels.
Soins corporels : huiles à masser ou à sentir, savons de Marseille ou d’Alep qui respectent le PH naturel de la peau, onguents, colorations naturelles, bains de pieds au gros sel et bicarbonate de soude antifongiques, se raser moins souvent contre les infections, diminuer drastiquement les soins dits de “beauté” non naturels… Ne plus agresser son corps ni se torturer l’esprit pour correspondre aux schémas extérieurs à soi.
Il est important de se recentrer sur ses besoins profonds, de se reconstruire, de se protéger des mauvaises influences extérieures et de prendre le recul et le temps nécessaire pour conserver et améliorer sa santé physique et mentale.